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Adress :

43 rue Saint Georges
75009 Paris
France

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About


DNL gallery is a new gallery based in Paris, opening in March 2024. It is positioned as an exhibition, exploration and prospecting space dedicated to architecture in all its components.

The gallery aims to highlight the close links between the visual arts, media, contemporary culture and architecture, promoting their encounter and presenting their interactions. This is neither a confrontation between disciplines nor an eclectic selection, but a synthesis, a perspective that raises many questions. How do we select the pieces to be exhibited? Should the creative process be broken down? And what about references? Above all, how can architecture be collected?

To achieve its mission of encouraging these questions and fostering a better understanding of the built environment, the gallery will produce original works solicited from a new generation of architects, as well as selecting older works. While the most contemporary initiatives are exhibited, heritage and the history of architecture are by no means neglected.

The gallery is located in an apartment in the 9th arrondissement of Paris, offering an unusual setting for presenting architecture. An office, a living room and a storeroom will now be transformed into exhibition spaces to share architecture, its details, fragments and concepts with a specialised public, while seeking to reach as wide an audience as possible.

DNL stands for Double Neon Light, the leitmotif of exhibition spaces.





Pièces Déposéespar Amor Immeuble
Du 16-03-24
au 19-05-24



À peine visible, enfouie sous les bibelots, la cheminée est un sujet récurrent de la série des intérieurs, figés par l’objectif d’Eugène Atget au tournant du XXème siècle. Ainsi, le manteau de cheminée est l’incarnation magnifiée du confort permis par la mécanique des conduits de l’immeuble haussmannien et la délimitation nécessaire de l’âtre, du foyer : l’intimité de l’appartement. 

Si les systèmes de chauffage ont évolué de manière à rendre les cheminées obsolètes, elles demeurent souvent garantes du cachet haussmanien – et donc de la valeur du bien sur le marché. Toujours eu égard à ce marché, il n’est pas rare qu’elles soient déposées avec leurs conduits pour « récupérer » entre 0,5 et 1m2 de surface au sol. Ces transformations fréquentes alimentent un marché florissant de l’occasion qui reflète la récurrence des modèles et des dimensions de ces éléments prêt-à-poser. Les marbriers du XIXème ont inondé la France de ces habillages en kit par wagons entiers, uniformisant les catalogues d’une série limitée de modèles-types, synthèses utilitaires de styles historiques – dont celui « à modillons » –.

Le statut ambivalent de ces ornements standardisés – archétype architectural ou produit de décoration, figure indispensable du paysage domestique ou antiquité encombrante – est inévitablement débattu lors de projets de rénovations d’intérieurs. Quelle position adopter en tant qu’architectes, confrontés à ces situations ? Quelle est la valeur de cette interface ornementée finalement dénuée de toute fonction lorsque les conduits sont condamnés ? Quelle place donner aux nombreuses pièces déposées ?

Parmi ces parements de roches en feuilles se distinguent les consoles et modillons, plus ouvragés et massifs pour assurer leur fonction de support en saillie. 

Le caractère générique des fragments collectés nous permet de les décliner en une série de prototypes d’assemblages tridimensionnels qui investissent temporairement l’espace domestique de la galerie : la roche réduite à un motif ornemental est ici utilisée pour sa capacité structurelle, la forme contournée devient pièce de charpente et s’abstrait de son orientation d’origine.




Biographie :

Amor Immeuble est né de la rencontre d’architectes intéressés par un large champ de travail, de la recherche sur la matière de l’architecture à l’expérimentation située, de la scénographie à la construction.


Depuis 2020 Amor Immeuble explore le potentiel d’éléments de construction mis au jour à travers une variété de territoires. Cette démarche a été mise en œuvre lors de plusieurs projets et résidences. De mai à juillet 2022, une résidence au Centre international d’art et du paysage de Vassivière lui a donné l’occasion d’explorer l’histoire constructive du bâtiment d’Aldo Rossi et Xavier Fabre. En octobre 2022, l’invitation de la DRAC Franche-Comté a permis  de mener un travail sur une ancienne gravière dans le Val de Saône. En avril 2023, à l’occasion de la Design Week de Milan, Amor Immeuble a été invité par le studio (ab)Normal à présenter un projet de recherche sur la pierre bleue du Hainaut lors de l’exposition collective Europelago. En décembre 2023, son projet de recherche sur le sol de la ville, « Pavés dormants », en collaboration avec la designer Anna Saint Pierre, est lauréat de l’appel à projets Faire Paris proposé par le pavillon de l’Arsenal.